YMCA-Togo œuvre pour la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes au Togo

YMCA-Togo œuvre pour la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes au Togo

L’union Chrétienne de jeunes gens/Young men Christian Association a offert  mercredi 15 janvier 2020 un lot d’équipements d’installations à 13 jeunes en fin de formations professionnelle (menuiserie, coiffure, couture, soudure, artiste peintre, cordonnerie, mécanique).Cet appui de l’UCJG/YMCA-Togo d’une valeur de 1,8 million de Fcfa s’inscrit dans le cadre de la phase ll du projet «Accès à la Justice et Réhabilitation des jeunes (AJR) » qu’elle exécute à Lomé, Aného, Tsévié et Tabligbo.

Selon kokou Gildas TONA (coordonnateur du projet), le projet vise à soutenir et à appuyer les jeunes en conflits avec la loi, les jeunes à risque d’être  en conflit avec la loi et les jeunes démunis à pouvoir retourner en société et assurer  leur réinsertion professionnelle.

«  Pour un jeune qui a été identifié vulnérable, nous prenons en charge la formation professionnelle une fois les enquêtes faites. A certains niveaux dépendamment de la situation familiale, nous demandons d’appuyer la jeune en mettant à disposition un logement et du vivre. Dans d’autres cas, c’est la prise en charge totale du jeune avec un appui financier pour le vivre et le logement. Les problèmes des jeunes sont tels que nous le traitons   cas par cas pour donner la chance à plusieurs d’entre eux d’avoir une meilleure condition de vie », a précisé M. TONA.

DSC_1034Pour la directrice régionale de l’action sociale Mme Abiola Donko-Keleou, des initiatives comme celle de UCJG/YMCA  sont vraiment nécessaires pour  la réinsertion des jeunes en conflits avec la loi.

Interrogés, les bénéficiaires remplis d’émotions ont simplement remercié leur bienfaiteur tout en souhaitant que le projet pense à d’autres jeunes qui se trouvent dans les conditions similaires.

«  j’étais en classe  de 3eme quand maman est tombée sérieusement malade et puisqu’il n’y avait personne pour s’occuper d’elle, j’ai dû arrêter mes études pour m’en occuper, ne pouvant plus faire les deux à la fois . c’est comme cela que je me suis  retrouvé à ne rien faire », a témoigné Mlle Akossiwa Guidigblakou (jeune couturière). Mais ce projet m’a permis d’apprendre un métier. L’UCJG m’a accompagnée de la signature du contrat jusqu’à mon examen avec ce kit et avec l’aide de Dieu, je vais ouvrir sous peu mon propre atelier », à t-elle ajouté.

Chrystelle MENSAH

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