Dans le cadre de son projet de formation des jeunes entrepreneurs ruraux, le YMCA a organisé un atelier de deux jours pour ses anciens élèves à Avetonou du 16 au 17 février 2017.
En effet, à quelques exceptions près, les jeunes qui ont bénéficié de la formation offerte par le YMCA ont tenté ou sont sur le point de lancer leurs activités économiques. Dans le même temp,s ils sont, pour la plupart confrontés au défi d’accès au financement de leurs microentreprises. Afin de renforcer leur capacité en la matière et de faciliter la captation des mécanismes de financement rendus disponibles par l’État, le YMCA a rappelé les bénéficiaires pour le démarrage d’un processus d’accompagnement. Ce processus a commencé par un atelier de deux jours destiné à renforcer leurs capacités pour mieux élaborer ou finaliser leurs plans d’affaires.
Ce travail de renforcement et d’accompagnement est appuyé par une équipe de trois personnes ressources dont le chef de file, M. Setou déclare: :« Je suis très ravi de l’engagement des jeunes lors de l’atelier. Ils n’ont pas hésité à manifester les lacunes dans l’élaboration des plans d’affaires.Ce qui nous a poussé à leur faire des tests de perfectionnement pour accroître leur capacité dans la rédaction d’un meilleur plan d’affaires tout en les aidant dans les cadrages. Nous espérons qu’ils aillent prendre des prix réels et des informations pour un plan d’affaires recevable ».
Pour le jeune entrepreneur Dela Dey, cet atelier lui permet d’avoir « plus d’éclaircissement sur les plans d’affaires appris lors de notre formation. Toute nos zones d’ombre sont éclairées. Les experts pour de simple prestation nous ont facilité de comprendre surtout le plan de trésorerie pour rédiger un bon plan d’affaires. Nous espérons que d’ici peu, les plans d’affaires que nous leur présenterons seront parfaits avec leur aide afin de bénéficier des financements. Nous remercions YMCA pour avoir fait croiser nos voix avec celles de BECACE ».
Le YMCA compte poursuivre cet appui jusqu’à la soumission groupée des dossiers des jeunes au niveau des institutions étatiques de financement des projets économiques des jeunes comme FAIEJ par exemple.
A la suite de cet atelier les jeunes seront renvoyés à des tâches de collecte de données en vue de la finalisation de leurs plans suivant un canevas spécifique. Ils bénéficieront d’une séance personnalisée de cadrage pour bien finir l’élaboration de leur dossier.
Helene OTSHUDI, une des quatre représentants féminins de la formation a souhaité que lors des séances suivantes, les formateurs les « aident à parfaire les plans d’affaires afin de répondre aux exigences des institutions financières pour avoir plus de chance d’être retenu. C’est une belle opportunité de nous ne devons pas louper. Un grand merci à YMCA pour tous ces efforts à l’égard de la jeunesse en mettant dans leur main des opportunités pour leurs insertions dans la vie professionnelle », ajoutera t elle.
C’est ainsi que le YMCA compte contribuer à la naissance économique des jeunes, un des piliers pouvant aider à la réalisation de la vision de renaissance africaine.
Franck Gafan