Le chômage et l’abus de l’alcool par les jeunes

Le chômage et l’abus de l’alcool par les jeunes
Alcohol-(UCJG)YMCA TogoL’oisiveté est la mère de tous les vices dit-on souvent. Les jeunes en fin d’étude ou d’apprentissage, qui sont à la recherche de boulots sont laissés à eux même et la plupart d’eux sont confrontés à divers problèmes tel que l’alcoolisme, le tabagisme.
 

Kossi est un jeune garçon de 23 ans qui après son baccalauréat n’avait plus les moyens de continuer ses études et il lui est difficile de trouver un boulot. Pendant ce temps, il se retrouve pour la plupart de son temps dans une boutique ou des bouteilles sont rangés l’un à coté de l’autre et ne contenant que la boisson locale, le « sodabi », très répandu à Lomé et ses environs et dont les lieux de vente poussent comme un champignon et personne ne dit rien.

Selon des enquêtes réalisées en 2011, le chômage au Togo touche actuellement 6,5% de la population active et le taux de sous-emploi visible serait de 22,8%. Beaucoup plus de jeunes femmes sont en situation de sous-emploi que les jeunes hommes de la même tranche d’âge avec des taux respectifs de 22.9% contre 17.73%. Chaque année, en moyenne 40.000 nouveaux demandeurs d’emplois arrivent sur le marché du travail. D’après les statistiques sanitaires mondiales de 2013 de l’OMS, la prévalence du tabagisme actuel chez les jeunes de 13 à 15 au Togo est de18% pour les hommes et de 8% pour les femmes.

Le problème d’emploi, d’alcoolisme et de tabagisme sont des problèmes qui minent la jeunesse togolaise aujourd’hui. Il est important pour nos autorités de prendre la mesure des choses pour que les programmes scolaires soient en relation avec les demandes du marché de l’emploi et que des mesures strictes soient prises pour réglementer l’ouverture des lieux de vente des boissons et des lois soient votées pour sanctionner ceux qui vendraient de l’alcool aux jeunes et ceux qui créent des bars ou spots près des établissements scolaires.

By Patrick Kokou Messinou

*This article is part of a series of articles written for the A2L communications training conducted in Togo in April 2014.*

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