L’Union Chrétienne de Jeunes Gens / Young Men’s Christian
Association (UCJG/YMCA) a organisé le vendredi 20 juillet à Lomé, une table ronde avec les acteurs des agences de salubrité publique de la ville de Lomé autour de la thématique de l’insalubrité publique. La descente sur le terrain pour apprécier les défis liés Les représentants des agences de salubrité publique et
à l’insalubrité les organisateurs à l’ouverture des travaux
Cette activité s’inscrit dans le projet « Jeunes entrepreneurs » de l’UCJG initié dans les communautés de Gbétsogbé, de Katanga et de Tokoin Elavagnon, des quartiers périphériques de la ville de Lomé. Son objectif est d’améliorer la protection de l’environnement, la justice sociale et la résilience économique pour les jeunes de ces bidonvilles. « Cette table ronde vise à renforcer la réduction de l’insalubrité publique dans les communautés de Katanga, Gbetsogbe et Tokoin- Elavagon », a indiqué le directeur des programmes de l’UCJG, Franck Gafan.
Il s’est agi pour les organisateurs de partager avec les différents acteurs, les réalités liées à l’insalubrité publique dans les différentes communautés et de les amener à s’engager au travers d’un plan d’action, à contribuer à la réduction de l’insalubrité publique dans les communautés.
A travers ce projet, « certains jeunes ont été identifiés dans leurs communautés et formés pour mieux participer aux processus décisionnels. Cette formation a permis également aux jeunes de s’impliquer efficacement dans l’identification des problématiques liées à l’entrepreneuriat et à la participation citoyenne des jeunes dans leurs communautés », a expliqué le directeur des programmes.
Malgré ces actions positives sur le projet, reconnais le coordinateur du projet, Kossi Kodjovi Soké, les conditions de salubrité sont défavorables dans les communautés exposant les habitants aux
maladies diarrhéiques et toutes formes de pollution. « Des actions de salubrité périodiques sont
organisées dans les communautés, cependant, elles restent insuffisantes pour efficacement venir à bout de la question d’insalubrité », a relevé le coordinateur d’où la nécessité d’explorer la question avec d’autres acteurs afin d’identifier avec précision et de façon participative les actions que chaque
acteurs doit mener pour le succès de cette initiative.
Les travaux ont permis aux participants d’échanger autour du projet et d’effectuer ensuite une visite de terrain sur les différents sites notamment Tokoin-Elavagnon ; Katanga et Gbétsogbé
pour constater les actes d’insalubrité des populations et réfléchir sur les stratégies à mener afin de trouver une solution durable à ce problème.
« Nous avons remarqué dans les communautés des bidonvilles dans lesquels nous intervenons qu’il y a un sérieux problème d’hygiène et d’assainissement. Nous savons que l’Etat
fait beaucoup d’effort, mais il reste encore beaucoup à faire », a déclaré le coordinateur du projet à l’issue de la visite de terrain. Il a apprécié cette descente sur le terrain et plaidé pour « une coordination des efforts pour voir dans quelles mesures avec l’appui de l’Etat, ils peuvent soulager un tant soit peu la souffrance de ces communautés en matière d’hygiène et d’assainissement ».
Sur l’évaluation à mi-parcours du projet, le coordinateur a relevé que « le bilan est
largement positif mais avec l’appui de l’Etat, le bilan pourra être encore meilleur pour résoudre certains problèmes des communautés ».
L’UCJG/YMCA est une association internationale et interconfessionnelle regroupant des volontaires chrétiens. Elle regroupe sur les cinq continents plus de 120 mouvements nationaux dont
celui du Togo. Les YMCA d’Afrique ont pour vision de«Renforcer la capacité des jeunes pour la renaissance africaine ».
Source: ATOP