RENFORCEMENT DE CAPACITÉ DES MEMBRES DE YMCA/UCJG-TOGO : LES ENCADREURS ET ANIMATEURS DES CENTRE DES JEUNES FORMES EN ADMINISTRATION POWER SPACES

RENFORCEMENT DE CAPACITÉ DES MEMBRES DE YMCA/UCJG-TOGO : LES ENCADREURS ET ANIMATEURS DES CENTRE DES JEUNES FORMES EN ADMINISTRATION POWER SPACES

En déplacement au Togo dans le cadre d’une mission de travail, le Secrétaire Général de l’Alliance Africaine des YMCAs, M. Carlos M. SANVEE a tenu le mercredi 24 mai 2017 au siège du mouvement à Lomé, une rencontre d’échange avec les encadreurs et animateurs du centre des jeunes de UCJG-Togo.

Placé sous le thème « Formation des animateurs des centres  des jeunes sur le Power Spaces », cette rencontre de renforcement de capacité a connue la participation d’une participation d’une vingtaine d’animateurs des différents clubs de jeunes implantés sur l’étendu du territoire togolais (Lomé, Tsévié, Atakpamé, Sokodé et Kara) par YMCA-Togo.

Les échanges de ladite rencontre ont tournées autours de trois (3) modules à savoir « le parcours de M. Carlos M. SANVEE au sein du mouvement YMCA », « la formation en administration Power Spaces » et « comment bâtir la compétence subjective des jeunes ».

Selon le Secrétaire Général de l’Alliance Africaine de YMCA, le Power Spaces est un sigle en anglais YES (Youth Empowerment Spaces) qui a pour but de donner un espace de responsabilisation aux jeunes.

« C’est l’espace que le mouvement YMCA offre aux jeunes gens pour leur transformation de l’étape du sujet au citoyen que nous appelons souvent le S2C (From Sujet to Citizen). Cette transformation exige qu’on offre un cadre (espace) aux jeunes pour leur permettre de s’exprimer et de développer  leur potentiel (Voix), afin d’impacter (influencer) positivement leurs communautés. Et c’est ce que vous faites dans vos différents clubs ici au centre de jeunes », avait-il expliqué aux participants en présence du Secrétaire Général  de YMCA- Togo, Gérard  Kokou ATOHOUN.

Pour M. SANVEE, quelqu’un qui est sujet, ne peut prétendre faire de quelqu’un d’autre un citoyen. C’est impossible. Il faut qu’il soit lui-même un citoyen d’abord.

« On ne peut pas être sujet et vouloir faire de quelqu’un un citoyen. Avant de transformer quelqu’un,IMG_9086 il faut que nous même, nous soyons transformés. Nous devons nous connaître nous même (la connaissance de soi), connaître notre identité et savoir ce pour quoi on est engagé (compétences subjectifs), avant de mettre au service des jeunes, nos savoirs faire, nos potentiels, capacités et aptitudes afin de se connecter aux opportunités pour la transformation nécessaire. Donc à partir de là, vous saurez comment animer vos clubs, quels genre de discussions et d’activités vous pouvez faire avec les enfants », a-t-il ajouté.

«L’Etat de citoyenneté n’est pas permanant. On peut être citoyen aujourd’hui et redevenir sujet demain si l’on ne fait un travail perpétuel sur lui-même ».

Il faut dire que M. Carlos SANVEE n’a pas manqué de remercier les volontaires pour leur engagement, le Temps, le Talent et le Trésor (les 3T de YMCA) qu’ils mettent au profit des enfants au sein de leurs centres respectifs, avant de les exhorter à plus d’engagement.

Rappelons qu’avant cette rencontre avec les encadreurs, M. SANVEE a animé le 22 Mai dernier, une conférence public à Agora Senghor à la paroisse Saint Jean de Lomé, sur l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA), ceci  dans le cadre de la 2ième édition de la semaine de l’intégration africaine organisée par le ministère des Affaires Etrangères de la coopération et de l’intégration Africaine.

 Mathurin AZIAKPOR, membre de YMCA

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