DES LEADERS COMMUNAUTAIRES DE TSEVIE SENSIBILISES SUR LES INFRACTIONS ET LA REINSERTION DES EX-DETENUS

DES LEADERS COMMUNAUTAIRES DE TSEVIE SENSIBILISES SUR LES INFRACTIONS ET LA REINSERTION DES EX-DETENUS

L’antenne préfectorale de l’Union Chrétienne de Jeunes Gens (UCJG/YMCA-Togo) de Tsévié a organisé mardi 11 décembre à Tsévié une causerie-débat avec les leaders communautaires sur les différents types d’infractions et les peines encourues, la discrimination et la stigmatisation des ex-détenus.
Cette rencontre de sensibilisation s’inscrit dans un projet dénommé « Accès à la Justice et Réhabilitation des jeunes » (AJR) financé par le YMCA de Suède et qui se propose de faciliter l’accès à la justice aux jeunes en conflit avec la loi et d’assurer la protection et la réhabilitation des jeunes à risque et en conflit avec la loi. La séance de réflexion a été animée par M. Kluga Yao, Procureur de la République près le tribunal de Tsévié et Mme Moti Essi, Directrice préfectorale de l’Action sociale Zio.

Dans son développement, M. Kluga a présenté les infractions les plus récurrentes dans la préfecture du Zio et les peinDSC_1124es encourues par les prévenus. Au nombre de ces infractions, il a cité le vol simple ou aggravé, l’escroquerie sous toutes ses formes, les violences. Pour lui, les problèmes fonciers, pour la plupart dus à la double vente, sont classés dans la catégorie des escroqueries et occupent 90% des dossiers lors des audiences civiles à Tsévié. Il a demandé aux uns et aux autres d’être responsables pour respecter la loi et autrui et de faire preuve d’amour envers leur prochain. Mme Moti a, de son côté, exposé les conditions de vie en milieu carcéral et les discriminations et stigmatisations dont sont souvent victimes les ex-détenus à la fois dans le cercle familiale et au sein de la société. Elle a expliqué que la stigmatisation et la discrimination affectent les ex-détenus sur le plan psychologique. Ce qui, des fois, les conduit à la récidive ou à des frustrations qui les poussent au suicide. Elle a invité l’auditoire à changer de comportement vis-à-vis des ex-détenus, ce qui faciliterait leur réinsertion sociale et leur réintégration professionnelle. Rappelons que le projet « AJR » est à sa deuxième phase d’exécution au Togo et couvre la zone d’Aného, de Tabligbo, de Lomé et de Tsévié.

Source: ATOP/AKM/BK

Laisser un commentaire