Des jeunes collégiens des établissements de la place ont été entretenus le jeudi 11 octobre 2018 sur « l’importance de l’éducation de la fille », une activité organisée par l’Union Chrétienne de Jeunes Gens/Young Men’s Christian Association (UCJG/YMCA) pour marquer la journée internationale des filles.
Cette sensibilisation d’éveil de conscience, animée par deux agents de changement de l’UCJG aidés par leur collègue répond à la résolution des Nations Unies de consacrer le 11 octobre aux filles, une reconnaissance des droits de ces dernières.
Cette activité est une action du programme « Agents de changement » de l’UCJG dont la vision est de « renforcer la capacité des jeunes pour la renaissance africaine ». Elle vise à amener les jeunes scolaires, particulièrement les filles à prendre conscience de l’importance de l’éducation dans la vie et à réfléchir aux défis qui s’imposent actuellement à la gente féminine.
Ces rencontres ont également servi de cadre pour informer les jeunes filles sur leurs droits fondamentaux, notamment la scolarisation et partager avec eux, certaines notions relatives aux grossesses précoces en milieu scolaire et à l’équité genre dans les instances nationales et internationales de prise de décisions.
« Les agents de changement » ont aussi sensibilisé les jeunes garçons sur leurs devoirs en les exhortant à collaborer sans condition avec les filles, pour un meilleur devenir des deux sexes.
D’après les deux « Agents de changement » de l’UCJG/YMCA – Togo, Sylvain Koffivi Améwou et Mme Kpétsu Idaoni : « La célébration de cette journée est une opportunité pour les organisations de la société civile de montrer au grand jour les maux spécifiques auxquels les filles sont confrontées, en vue d’attirer l’attention des décideurs, pour que des approches de solutions leurs soient trouvées pour un devenir meilleur de la jeune fille ».
« Pour accéder à un poste important, être utile à la société, à sa communauté, il faut être éduqué. C’est le vœu de l’UCJG/YMCA – Togo à toutes les jeunes filles », ont souligné les intervenants précisant que l’éducation est le soubassement de la société.
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